Procrastination ou intuition : comment savoir ce qui nous guide et nous motive réellement quand nous nous détournons de nos objectifs ?
Il vous arrive peut-être de faire autre chose que ce que vous aviez prévu. Quand c’est le cas, vous prenez du retard sur les objectifs que vous vous étiez fixés. Et en même temps, vous avez fait d’autres choses qui vous ont fait du bien. Comment faire la différence entre le fait de procrastiner et celui de suivre son intuition ?
Procrastination…
La procrastination est identifiable quand plusieurs des critères suivants sont réunis :
– vous vous trouvez une excuse pour ne pas avoir fait ce que vous deviez faire,
– vous cherchez à éviter quelque chose,
– vous ressentez plutôt des émotions désagréables comme le stress, l’ennui, la peur, la colère, la fatigue… en pensant à ce que vous deviez faire,
– ce que vous avez fait à la place, même si c’était agréable, vous laisse une sorte d’insatisfaction ou de culpabilité.
Ou intuition ?
A l’inverse, si ce que vous avez réalisé à la place de vos objectifs répondait aux critères suivants, c’est que vous suiviez votre intuition :
– vous vous sentez aligné entre vos pensées, vos paroles, vos actes, vos valeurs et vos besoins,
– vous ressentez une profonde joie et de l’enthousiasme à l’idée d’avoir avancé (ou terminé) quelque chose qui vous tenait à cœur,
– vous avez énormément d’énergie pour l’accomplir,
– vous êtes porté par une foi intérieure qui vous indique que ce que vous faites est nécessaire et approprié pour vous,
– vous avez un sentiment de perte, de tristesse… à l’idée de ne pas faire cette nouvelle tâche (même si c’est au détriment de l’objectif initial)
Parfois nous nous en voulons de ne pas suivre objectifs et liste de tâches. Pourtant il faut aussi savoir suivre son instinct et ce que dicte notre âme, car ce n’est pas de la procrastination mais bien l’intuition qui nous pousse à faire quelque chose de plus juste pour nous.
La vie m’a appris que si on ne suit pas son intuition, que si notre intuition dit quelque chose que l’on refuse d’écouter, alors on part forcément dans la mauvaise direction.
Jeff Koons – Interview pour Arts in America, 25 juin 2014
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