Plus de temps…

Lorsque le confinement a été annoncé pour éviter la propagation du Coronavirus, je me suis d’abord dit que je n’allais pas pouvoir honorer les rendez-vous commerciaux que j’avais planifiés et que cela allait fortement impacter mon CA. Et j’ai décidé de mettre en place des cessions de téléconférences pour échanger avec mes interlocuteurs les plus disponibles face à cette désorganisation imposée.

Dans un second temps, ayant beaucoup de temps qui venait de se libérer malgré tout, je me suis lancée dans les formations en ligne que j’avais commencées (mais pas terminées) ou que je souhaitais suivre ; j’ai remis en priorité les tâches de fond qui nécessitent du temps et que j’avais un peu mises de côté jusque-là ; j’ai commencé à faire du rangement dans mes papiers et du tri dans mes mails… Et je me suis lancée dans toutes ces tâches avec un seul mot d’ordre « il faut, je dois… »

Et je me suis alors rendue compte que je me mettais dix fois plus de travail sur le dos et donc dix fois plus de pression alors que j’étais sensée avoir d’autant plus de temps libre. Je voulais du temps, j’en avais et je faisais juste dix fois plus de la même chose qu’avant. C’est ce qui m’a fait réagir…

Faire des choix

Je me suis demandée à quand remontait la dernière fois où j’avais pu prendre du temps pour moi, sans stress ni échéance ou moment imposé ? A quand remontait ma dernière vraie coupure avec le travail ? Quand on est chef d’entreprise ou en profession libérale, la limite entre temps personnel et temps professionnel est un chalenge à s’imposer chaque jour. Couper le week-end ou pendant les vacances est loin d’être si évident. Et tout d’un coup, je me retrouve avec la possibilité de choisir la part de temps que je souhaitais réellement allouer au travail et à ma vie personnelle… Je me suis rappelée le mantra qui me rendait particulièrement efficace lorsque je faisais mes études « Fais ce que tu veux, quand tu le veux, comme tu le veux, avec qui tu veux ». Mon constat était que lorsque nous faisons un travail ou des études qui nous plaisent, le meilleur moment pour faire quelque chose c’est quand nous avons la motivation et l’envie de le faire. Alors au moment des révisions, je me posais la question juste avant de démarrer « quelle est la matière que j’ai envie de travailler maintenant ? » et quand j’étais fatiguée, je m’autorisais à faire une sieste pour me ressourcer et repartir rebooster 20 minutes plus tard.

S’écouter

En repensant à cette période de ma vie, j’ai alors écouté mon corps, mon cœur et mon mental, et tous me demandaient de lâcher-prise, de m’offrir des moments de déconnexion véritables et de reconnexion à moi, de me faire réellement plaisir (que ce soit dans le travail ou dans les activités personnelles), de retrouver mon rythme biologique… Pour résumer, de prendre soin de moi sans culpabilité, sans honte, sans contrainte, mais au contraire avec sérénité, enthousiasme et plaisir. Et ça fait du bien !

Et vous, comment avez-vous abordé cette situation peu commune ?

Je vous invite à commenter et partager.

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