Interview de Stéphane Drouet psychopraticien en relation d’aide et journaliste scientifique

Ce que le quantique nous apprend sur la mémoire et notre évolution

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Ce que vous allez découvrir dans cette vidéo :

  1. Où se situe la mémoire ? (1’26)
  2. Comment pouvons-nous évoluer ? (5’17)

Interview de Stéphane Drouet, neuropraticien quantique, journaliste scientifique, formateur et conférencier (stephanedrouet.com) par Sophie Herrault – coach en motivation et intelligence émotionnelle et romancière (www.livre.sophieherrault.fr)

Sa démarche : Vous rendre votre humanité avec des approches avant-gardistes.


L’interviewé : Stéphane Drouet

Sophie Herrault : Bonjour à tous. Aujourd’hui, j’ai encore une fois l’immense plaisir d’interviewer Stéphane Drouet. Stéphane, bonjour !

Stéphane Drouet : Bonjour Sophie, bonjour à tous.

Sophie Herrault : Stéphane est psycho praticien, spécialisé en mécanique quantique, en neurosciences, journaliste scientifique, formateur, auteur, conférencier. Vous l’avez compris, c’est un spécialiste pour vous faire passer l’information pour tout ce qui concerne le quantique. Alors aujourd’hui, on va parler d’un thème un petit peu particulier, puisqu’en fait il va s’agir des apprentissages, de la mémoire et de l’évolution. Vaste programme que tu expliques dans ton deuxième livre. Tu veux bien rappeler le titre pour les téléspectateurs ?

Stéphane Drouet : Pour ceux qui nous regardent, le deuxième ouvrage est effectivement l’ouvrage vert avec la petite bulle verte qui s’intitule « L’intelligence quantique du cœur » qui suit le premier ouvrage qui s’intitule « La révolution quantique de la pensée ». Donc on est dans le quantique à 300% !

Où se situe la mémoire ?

Sophie Herrault : Où se situe la mémoire ?

Une expérience étonnante

Stéphane Drouet : La mémoire quantique est un peu particulière. Ce que l’on va dire va peut-être en étonner certains. Karl Lashley, dans les années 60, met en évidence que lorsqu’on fait passer des rats dans des labyrinthes, et bien lorsqu’on leur enlève une partie du cerveau puis l’intégralité, on voit qu’en fait ils arrivent toujours à retrouver leur chemin. Donc Karl Lashley arrive à cette déduction, qui a été reprise par d’autres chercheurs comme Pribram par exemple, qui est la suivante : c’est que la mémoire n’est pas dans le cerveau mais à l’extérieur du cerveau. Donc ça a été repris par d’autres physiciens depuis comme Philippe Guillemant, biophysicien, comme Rupert Sheldrake etc. Ils sont plusieurs justement à aller dans ce sens-là.

Stéphane Drouet : Donc cette mémoire n’est pas à l’intérieur du cerveau mais elle est à l’extérieur du cerveau et nous aurions des structures neurologiques notamment l’hippocampe et l’amygdale cérébelleuse pour aller télécharger cette information en permanence lorsque nous en avons besoin. Là par exemple, tu te situes dans un instant de tristesse, tu vas avoir plutôt tendance à aller chercher des moments de tristesse. Tu télécharges. Donc ça se fait par téléchargement.

Une mémoire dynamique

Stéphane Drouet : Alors là où les dernières études sont intéressantes en neurologie, c’est qu’on sait qu’à chaque fois qu’on télécharge des mémoires anciennes, on les modifie un peu. Ça veut dire que les premières mémoires des instants originels que l’on a vécus ne ressemblent plus trop aujourd’hui à ce qu’on télécharge.

Sophie Herrault : Donc finalement il y a une mémoire collective ?

Stéphane Drouet : Aussi ! Là on parlait de mémoire individuelle mais la somme de ces mémoires individuelles va créer effectivement comme des nuages, ce qu’on appelle des immenses champs de mémoire collective qui nous influencent tous aujourd’hui. On pourrait appeler ça un inconscient collectif.

Sophie Herrault : Donc nos apprentissages viennent influencer ce champ de mémoire et la mémoire influence…

Stéphane Drouet : En permanence dans l’autre sens ! C’est un cycle en fait. Donc on auto entretient notre souffrance à la fois individuelle et collective. Donc ça, c’est le premier point : cette mémoire est en dehors du cerveau. Elle est dynamique, c’est-à-dire qu’on peut la transformer en permanence. Souvent on dit « oui, mais ce qui est fait est fait et puis maintenant regardons en avant ». En quantique, c’est une aberration puisqu’on sait aujourd’hui que cette mémoire existe à la fois dans le passé. Elle peut être transformée en regardant notre histoire de vie différemment, en apprenant à aimer nos relations avec papa, nos relations avec maman… On met à jour cette mémoire en permanence, c’est ça la bonne nouvelle !

Une mémoire intemporelle

Stéphane Drouet : Mais on a aussi une mémoire qui existe dans le futur. C’est-à-dire qu’elle n’est pas linéaire. Elle n’est pas uniquement basée sur le passé. Elle est intemporelle. C’est-à-dire que la mémoire de ce que l’on va vivre au niveau le plus probable, au niveau potentiel aussi, existent déjà dans le futur.

Sophie Herrault : D’où les visualisations, c’est ça ?

Stéphane Drouet : Oui c’est tout-à-fait ça. Alors, je ne suis pas en train de vous dire que tout est déjà prévu. Je suis en train de vous dire que vous avez d’immenses choix possibles dans votre vie qui sont prévus en fonction de votre potentiel génétique et au-delà de votre potentiel génétique ; mais que ces chemins possibles à prendre existent déjà. Et après, on fait notre choix à travers ça.

Comment pouvons-nous évoluer ?

Sophie Herrault : Alors on a parlé d’évolution. Tout à l’heure tu l’as dit, quasiment toutes nos pensées sont celles du passé. Alors comment peut-on évoluer si on ne se base que sur le passé ? Qu’est-ce-qui fait qu’à un moment donné effectivement l’évolution, et aller vers nos potentiels illimités, va être rendu possible ?

Une fenêtre d’évolution de 1%

Stéphane Drouet : Alors déjà si on revient sur ce que je disais qui est le fait que justement notre inconscient aujourd’hui fonctionne ou nous apporte 99% de nos pensées, on a quand même toujours une petite fenêtre qui s’appelle 1% ! Alors c’est une tendance, ne prenez pas cela comme des chiffres ou comme une vérité absolue. C’est pour montrer que c’est dérisoire. Cette petite fenêtre nous permet de voir du nouveau déjà à l’extérieur de nous, d’attirer peut-être de nouvelles personnes qui sortent un petit peu de celles qu’on a l’habitude d’évoquer. Peut-être d’avoir ces flashs de conscience qu’on peut avoir sur notre vie, peut-être en la regardant différemment. Tu vois, en fait, ce n’est pas fermé totalement. Et puis n’oublions pas la neuroplasticité. Alors c’est vrai, quand on a l’habitude de passer par les mêmes chemins neurologiques, on a par définition du mal à sortir du labyrinthe.

Sophie Herrault : Il faudrait prendre la bretelle de sortie de l’autoroute…

La difficulté de penser différemment sans aide extérieure

Stéphane Drouet : Mais on ne la trouve pas. En tout cas, elle ne nous paraît pas accessible aujourd’hui. Souvent on a besoin d’aller voir quelqu’un qui peut nous permettre de la voir. Ça peut être un thérapeute, ça peut être un médecin. Il y en a qui vont voir des prêtres ou une personne qui vous apporte un œil extérieur tout simplement. Ça peut être un ami… Donc, il y a ces aspects là et puis malheureusement souvent on attend d’être profondément dans la souffrance pour commencer à regarder des choses différemment. Je ne sais pas si ça te parle ?

Sophie Herrault : Je pense que ça va parler à beaucoup d’auditeurs !

Stéphane Drouet : C’est ça qui nous fait bouger finalement : de sortir un petit peu de l’ornière. N’oublions pas que plus on passe dans les traces de la neige et plus la neige est haute de chaque côté. Donc vous imaginez quelle énergie cela demande. Et puis parfois on va commencer par évoluer sur quelque chose qui nous paraît accessible : la première porte. Et de la première porte, on passe à la deuxième et la troisième… C’est le principe de l’inconscient qui s’ouvre à chaque fois. Donc une fois qu’on a mis le doigt dedans, en général c’est pour la vie ! Je ne dis pas ça de manière péjorative, c’est juste que ça devient un chemin, ça devient comme une espèce d’hygiène de vie personnelle. On a besoin de se remettre en question régulièrement pour, quelque part, se sentir bien avec soi, se sentir bien avec les autres.

La répétition, une étape nécessaire pour évoluer

Sophie Herrault : Dans le livre « La révolution quantique de la pensée », il y a un passage où, par rapport aux apprentissages, tu expliques finalement que si on à 100% d’information, on ne va pas intégrer ces 100%. Le fait de lire un livre, même si on l’a lu complètement, l’ensemble des informations dans ce livre ne seront pas intégrées. Comment ça se passe en fait exactement ?

Stéphane Drouet : On ne va intégrer que ce qui correspond justement à ces couloirs qu’on a dans la tête, dans le cœur et dans le ventre. C’est-à-dire qu’on ne va pouvoir percevoir que ce qui correspond aux informations qui sont captés par justement ces branchements.

Sophie Herrault : A cet instant-là ?

Stéphane Drouet : A cet instant précis. C’est-à-dire que souvent on va à des rassemblements, ça peut être effectivement des conférences mais ça peut être un film, ça peut être un séminaire, ça peut être tous types d’événements etc. On ne va capter qu’une infime partie de ce que l’on a entendu, de ce que l’on a perçu.

Stéphane Drouet : Mais par contre, si le conférencier est un petit peu averti de ces règles en neurosciences, de ces lois, peut-être va-t-il faire en sorte, moi ça m’arrive régulièrement, de dire aux gens « vous allez peut-être m’entendre dire plusieurs fois la même chose, mais c’est sûrement parce que c’est le message principal que je vais vous faire passer ce soir et que je sais que si vous l’entendez plusieurs fois, vous aurez plus de chance de le retenir ». Et si en plus j’y mets un peu d’émotionnel, ce sera encore plus simple. Donc à un moment donné, lorsque ces connexions, ces branchements neurologiques évoluent, on dit souvent « là, j’étais prêt à l’entendre ».

Se recréer en permanence

Stéphane Drouet : Quand tu poses pour la première fois une question à une personne et qu’elle ne s’est jamais posée la question, il y a un blanc. Je me souviens de cette consultation avec une femme qui partait en retraite. Quelque part, ça la terrifiait de de passer dans cette phase de retraite, dans cette période. Elle avait le sentiment de n’être plus rien. Et je lui dis « mais quels seraient les avantages, les bénéfices à n’être plus rien ? » Alors forcément comme elle ne s’était jamais posée la question, les branchements neurologiques n’existaient pas et donc elle était incapable de répondre à ma question. Et elle m’a dit « il n’y en a pas ». Quand ce n’est pas branché, il n’y en a pas ! Donc parfois on est à court de ressources parce que souvent on ne s’est pas posé ces questions-là, on n’a pas eu de réponse en tout cas. Les branchements n’existent pas, les chemins n’existent pas.

Stéphane Drouet : Donc cela demande beaucoup d’énergie d’abord de créer le chemin. Tu vois ça revient un peu à ce que tu disais. Je l’entends une fois, je crée le chemin et la deuxième fois je suis capable de l’entendre, de l’intégrer, parce que le chemin est créé. On fait ça en permanence en fait. Quand vous faites du sport, vous recréez des capillaires jusqu’au bout de vos doigts de pied. Donc vous pouvez proposer à votre corps une circulation plus fluide, qui va jusqu’au bout. Comme ça vous aurez plus chaud l’hiver, jusqu’au bout de vos mains, jusqu’au bout de vos pieds. Ça paraît bête mais c’est ce qu’on fait au niveau neurologique, c’est pareil. Donc on peut se recrée en permanence, ça qui est absolument fascinant.

Pour en savoir plus sur Stéphane Drouet

Sophie Herrault : Et bien, Stéphane, merci beaucoup d’avoir répondu à toutes mes questions. Pour les auditeurs qui voudraient en savoir plus sur le sujet, pour te joindre, où est-ce qu’ils peuvent te retrouver ?

Stéphane Drouet : Alors vous pouvez me retrouver à la fois sur mon site www.stephanedrouet.com. Vous y verrez beaucoup d’informations. Vous pouvez aussi me retrouver sur Facebook donc Stéphane Drouet Arquantis. Les ouvrages, tu en as montré déjà quelques-uns. Aujourd’hui vous pouvez en trouver trois aux éditions Dangles :

  • « La révolution quantique de la pensée » (le rouge)
  • « L’intelligence quantique du cœur » (le vert)
  • « L’intelligence autonome du corps » (le bleu)

Et puis le premier que j’avais écrit il y a quelques années qui s’appelle toujours « Paraboles quantiques » aux éditions Avant-Propos.

Sophie Herrault : Merci beaucoup Stéphane. Et pour vous chers auditeurs, sachez qu’il y a également d’autres interviews avec Stéphane sur les lois quantiques, comment être en cohérence qui sont toutes aussi passionnantes. Donc je vous invite également à les regarder. Je vous dis également à bientôt pour une prochaine interview. Bye !

Site internet : stephanedrouet.com

Facebook : stephanedrouetarquantis

Livres : « Paraboles quantiques » ; « La révolution quantique de la pensée » ; « L’intelligence quantique du cœur » ; « L’intelligence autonome du corps »

Stéphane Drouet propose une formation destinée aux thérapeutes « PEACE » basée sur ses recherches et mise en application dans ses accompagnements : stephanedrouet.com/index.php/formation-peace-therapie-emotionnelle-pour-praticien-sante-bien-etre/

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