Interview de Stéphane Drouet psychopraticien en relation d’aide et journaliste scientifique

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Ce que vous allez découvrir dans cette vidéo :

  1. Comment intégrons-nous de nouvelles connaissances (1’24)
  2. Comment l’émotionnel intervient dans nos apprentissages (4’35)

Interview de Stéphane Drouet, neuropraticien quantique, journaliste scientifique, formateur et conférencier (stephanedrouet.com) par Sophie Herrault – coach en motivation et intelligence émotionnelle et romancière (www.livre.sophieherrault.fr)

Sa démarche : Vous rendre votre humanité avec des approches avant-gardistes.


L’interviewé : Stéphane Drouet

Sophie Herrault : Aujourd’hui, j’ai encore une fois l’immense plaisir d’interviewer Stéphane Drouet (*). Stéphane, bonjour !

Stéphane Drouet : Bonjour Sophie, bonjour à tous !

Sophie Herrault : Stéphane est psychopraticien, spécialisé en mécanique quantique, en neurosciences, journaliste scientifique, formateur, auteur et conférencier. Vous l’avez compris, c’est un spécialiste pour vous faire passer l’information pour tout ce qui concerne le quantique alors aujourd’hui on va parler d’un thème un petit peu particulier puisqu’en fait il va s’agir des apprentissages, de la mémoire et de l’évolution. Vaste programme que tu expliques dans ton deuxième livre. Tu veux bien rappeler le titre ?

Stéphane Drouet : Alors pour ceux qui nous regardent, oui le deuxième ouvrage effectivement, l’ouvrage avec la petite bulle verte, s’intitule « L’intelligence quantique du cœur » qui suit le premier ouvrage qui s’intitulait et qui s’appelle encore d’ailleurs « La révolution quantique de la pensée ». Donc on est dans le cantique à 300% !

1. Comment intégrons-nous de nouvelles connaissances ?

Sophie Herrault : Finalement les apprentissages : qu’est ce qui fait que ça va se mettre en place, qu’on va intégrer une nouvelle information, une nouvelle compétence, une nouvelle habitude aussi… Qu’est-ce qui va jouer et qui va permettre ça ?

Stéphane Drouet : Alors déjà, pour répondre à ta question, on doit marier deux sciences : l’une qui est effectivement la mécanique ou la physique quantique mais également les neurosciences.

Stéphane Drouet : On sait que depuis qu’on est tout petit, on a créé des connections au niveau je dirais de la tête, du cœur et du ventre. On sait qu’on a plusieurs cerveaux. On a créé des chemins : on appelle ça des connexions, des branchements, des chemins par lesquels passent nos pensées comme des couloirs comme des traces dans la neige. J’aime bien cette métaphore avec les traces dans la neige.

Stéphane Drouet : A chaque fois qu’on passe par les mêmes pensées, les traces sont plus profondes et bien ancrées comme des traces en fait, des empreintes, et là on est bien dans la mémoire, dans nos cerveaux. Ces traces vont nous conditionner pour penser, ressentir, désirer régulièrement de la même façon. Et là, c’est comme si ça nous emprisonnait dans quelque chose, comme une prison un peu dorée, où on a à la fois ce côté qu’on appelle neuro plastique qui est malléable va créer le meilleur comme le pire en nous, et à la fois ces connexions où régulièrement on se connecte à nos colères les plus noires mais aussi nos joies les plus profondes. Donc une première chose, tout petit jusqu’à l’âge de 7 ans, on crée des milliards de milliards de milliards de milliards de connexions qui vont définir notre état d’être aujourd’hui, notre bien-être comme notre mal être.

Stéphane Drouet : Mais la bonne nouvelle, c’est que ces connexions comme je viens de le dire sont malléables et on peut dire aussi qu’à partir du moment où ces connexions nous ont façonné et bien elles vont créer ce qu’on appelle la mémoire de qui nous sommes. Et la cerise sur le gâteau, on sait aujourd’hui que l’essentiel de nos pensées sont d’origine inconsciente. Quand je dis l’essentiel, c’est quasiment 100%. Les chiffres divergent entre 95 et 99 %. Donc on voit bien qu’aujourd’hui on recrée dans nos vies des façons d’être qui nous rattache à notre passé. Donc nous recréons du passé en permanence à travers notre inconscient. Et si on raisonne quantique, si notre intérieur sert de connexion neurologique pour recréer une réalité extérieure, les relations qu’on peut avoir avec les gens aujourd’hui, les opportunités que l’on peut vivre à l’extérieur, on voit bien que se transformer va passer par une transformation qui est d’abord de ces branchements et ces chemins. Et que la mémoire, c’est ce qui crée notre réalité aujourd’hui.

2. Comment l’émotionnel intervient dans nos apprentissages

Sophie Herrault : Tout à l’heure, tu disais que finalement les connexions c’était un peu comme un chemin dans la neige et on peut les creuser. Qu’est-ce qui fait qu’on va creuser son sillon et finalement qu’on va laisser une forte empreinte ?

Stéphane Drouet : Alors il y a plusieurs critères mais les critères essentiels ce sont les émotions, ce qui remet en question le dogme psychothérapeutique comme quoi par nos pensées on peut se transformer. On sait aujourd’hui que sont essentiellement nos émotions, notre enthousiasme comme dirait le neurologue Gerald Hüther, neurologue allemand, c’est notre enthousiasme, nos émotions fortes, ce qui nous touche dans notre rythme, dans notre cœur, qui peuvent transformer justement ces connexions neurologiques, c’est une première chose.

Stéphane Drouet : Mais c’est aussi la répétition. La répétition, c’est-à-dire que quelque part, le fait de reproduire le même type de pensées, d’émotions alors là je dis émotions, de ressentis donc de sensations aussi mais aussi de désirs, va consolider ces connexions et ces branchements neurologiques. Donc c’est comme si on créait une forme de rigidité en nous qui va nous maintenir dans la même façon de nous comporter, de réagir en permanence. Donc là on voit bien que c’est l’apprentissage malheureusement de la souffrance que l’on apprend !

Stéphane Drouet : Et la mauvaise nouvelle dans l’histoire, c’est que à partir du moment où quelque part nous pensons, désirons, ressentons, de la même façon, nous envoyons toujours les mêmes substances neurologiques (on appelle ça des neurotransmetteurs) à nos cellules. Donc à chacune de nos émotions correspond des transmetteurs spécifiques qui vont être captés par les capteurs de la membrane de nos cellules au quotidien et que pour elle ça va devenir une nourriture. Et c’est là qu’on crée des dépendances émotionnelles.

Stéphane Drouet : On peut devenir addict à la colère, à une émotion. Ce n’est pas qu’on peut devenir mais on est devenus tous addicts à plusieurs émotions particulières. Et ce qu’on voit aujourd’hui en plus, issus de travaux assez récents (depuis juillet 2010 à peu près), on sait qu’à chaque fois que l’on ressent ses émotions dans ces chemins neurologiques, ces connexions sont consolidées via une substance qui est importante et qui associée à la récompense qui s’appelle la dopamine. Ça voudrait dire aussi qu’à chaque fois qu’on vit des moments de joie intense, d’enthousiasme, on génère de la dopamine dans ces circuits qu’on inscrit profondément dans nos besoins, mais en même temps la colère, la tristesse génèrent aussi de la dopamine et c’est ce qui créerait aussi en plus nos dépendances émotionnelles. Donc sans le savoir aujourd’hui on a besoin d’eux régulièrement et notre corps nous le fait bien sentir en envoyant des messages à notre tête régulièrement. On a besoin de ressentir justement ces émotions qui créent nos souffrances. Et on appelle ça : l’apprentissage de la vie !

Sophie Herrault : Merci beaucoup Stéphane. Merci d’avoir répondu à toutes mes questions. Pour les auditeurs qui voudraient en savoir plus sur le sujet, pour te joindre, où est ce qu’ils peuvent te retrouver ?

Stéphane Drouet : Alors vous pouvez me retrouver à la fois sur mon site www.stephanedrouet.com donc vous y verrez beaucoup d’informations. Vous pouvez aussi me retrouver sur Facebook donc Stéphane Drouet Arquantis. Les ouvrages, tu en as montré déjà quelques-uns, aujourd’hui vous pouvez trouver trois : deux aux éditions Dangles « La révolution quantique de la pensée » (le rouge), « L’intelligence quantique du cœur » (le vert) et puis le premier que j’avais écrit il y a quelques années qui s’appelle toujours « Paraboles quantiques » aux éditions Avant-Propos.

Sophie Herrault : Merci beaucoup Stéphane et puis pour vous chers auditeurs donc sachez qu’il y a également d’autres interviews avec Stéphane sur les lois quantiques, être en cohérence… Toutes aussi passionnantes donc je vous invite également à les regarder et puis je vous dis également à bientôt pour une prochaine interview. Bye !

Stéphane Drouet : Au revoir.

(*) Voir également les autres interviews de Stéphane Drouet dont les liens sont mentionnés ci-dessous.

Pour retrouver Stéphane Drouet:

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