Pourquoi parler de l’inconfort ?

Lorsque nous sommes en phase d’apprentissage ou d’évolution, nous nous retrouvons rapidement avec une zone d’inconfort à dépasser. Autant, il est extrêmement facile de le dire, autant il peut être difficile de le vivre. Pourtant c’est une étape nécessaire, appropriée et incontournable pour progresser, faire de nouvelles expériences et oser de nouvelles choses.

L’inconfort : une sortie de zone

La limite est parfois ténue entre la zone où nous nous sentons en confiance, en totale possession de nos moyens et celle où nous sommes en insécurité, à la fois dans nos émotions (peurs) et dans nos compétences. Il suffit juste que la situation soit légèrement différente de celles que nous avons l’habitude d’expérimenter et tout peut basculer. Nous nous retrouvons alors avec des émotions parasites et parfois des difficultés à aller de l’avant.

Comment agir malgré l’inconfort ?

Comment ne pas faire machine arrière quand vous vous trouvez dans cette zone d’inconfort ? Voici quelques conseils qui devraient vous y aider…

  1. Si c’est une situation que vous avez choisie, rappelez-vous ce que vous vouliez obtenir (le but ultime de ce que vous faites). Si, à contrario, c’est une situation subie, questionnez-vous sur ce qui vous a conduit à ça.
  2. Souvenez-vous que dans toute atteinte d’objectif, il y a également un objectif d’apprentissage, autrement dit quelque chose de nouveau que vous devez savoir faire pour pouvoir continuer à avancer. C’est peut-être ce que j’appelle un « cadeau mal emballé ».
  3. La peur, qui est l’émotion principale que nous pouvons ressentir dans ce cas-là, signifie que vous n’êtes pas suffisamment préparé pour faire face. Regardez objectivement la situation et demandez-vous ce que vous pouvez mettre en place pour que cela soit plus aisé pour vous.
  4. Faites confiance au processus d’apprentissage. Comme nous l’avons vu, c’est un passage obligé pour évoluer. Alors, lâchez-prise !

Et si vous l’expérimentiez plus souvent ?

Dans l’interview de Stéphane Drouet sur la cohérence cardiaque, celui-ci propose de mettre en place une respiration avec des temps d’apnée. La première fois que j’ai pratiqué cette méthode, j’ai cru que j’allais mourir étouffée et j’ai ressenti une forte angoisse. Malgré cela, j’ai continué à persévérer dans cette pratique et après cinq ou six fois, je me suis rendue compte que la respiration était beaucoup plus fluide et je me suis sentie rapidement sereine. Je sais que d’autres personnes auraient choisi de revenir à une situation plus agréable et faire la cohérence cardiaque sans ces temps d’apnée. Je crois que si j’avais succombé à cette facilité sans persévérer, je n’aurais pas pu faire évoluer mes émotions. Or c’est en affrontant ses peurs, ses doutes et ses angoisses que nous pouvons les traverser ; c’est ainsi que nous pouvons devenir la meilleure version de nous-même.

Et pour ceux qui ont peur d’échouer, rappelez-vous que vous êtes tombé à peu près 600 à 800 fois avant de savoir marcher. Malgré tout, cela en valait la peine, n’est-ce pas ?

Alors j’ai tendance à vous soumettre ce conseil : expérimentez l’inconfort car il a plus à vous apprendre que tout ce que vous pourrez imaginer…

Je vous invite à commenter et partager.

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