La colère : un sentiment d’agression

Dans un précédent article intitulé « Ma colère, j’en fais quoi ? » (Cliquez ici pour le lire), je vous ai précisé la signification de cette émotion et comment l’exprimer grâce à la communication non violente (CNV).

Les émotions sont toujours déclenchées par un évènement extérieur perçu par l’un de nos sens, principalement ce que nous voyons ou entendons dans une situation à laquelle nous sommes confrontés. C’est donc tout à fait logiquement que nous allons reporter notre colère sur ces personnes ou les circonstances en question car nous les considérons alors comme responsables de ce que nous vivons comme une agression, que ce soit vis-à-vis de nos valeurs, de notre espace de liberté ou de quoi que ce soit d’autre.

Le véritable destinataire de la colère

Avec l’expérience, j’ai souvent constaté que lorsqu’elle persiste, c’est souvent que nous avons mal interprété son message et surtout qui est le véritable destinataire de cette tempête émotionnelle. Il est en effet souvent plus facile de rendre les autres responsables de l’activation de cette blessure, douleur ou mal-être que nous ressentons. Pourtant, ceux qui feront preuve d’honnêteté se rendront compte que c’est en fait contre eux-mêmes qu’ils sont en colère. Parce qu’ils n’ont pas su réagir comme ils l’auraient souhaité, parce qu’ils ont dit des choses qu’ils ne pensaient pas et regrettent, mais la plupart du temps, c’est parce que la cause de tout cela vient de leurs propres comportements, d’une situation dans laquelle eux-mêmes se sont mis.

Transformer la colère en pardonnant

Quand cette prise de conscience a lieu, nous pouvons alors transmuer cette émotion en acceptant de se pardonner d’être qui nous sommes, d’avoir agi comme nous l’avons fait car à ce moment-là, c’était ce qui nous semblait la meilleure chose à faire. C’est accepter notre imperfection et tout ce qui nous a conduit à cette situation. C’est alors un merveilleux cadeau que de pouvoir envisager les évènements différemment et d’évoluer en conséquence. Et il sera alors d’autant plus facile de pardonner aux autres leurs propres imperfections, leurs blessures qui les conduisent parfois à dire ou faire des choses avec lesquelles nous ne sommes pas en accord si nous avons pu le faire pour nous-même.

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