Vous connaissez sûrement cette expression « Qui veut la paix, prépare la guerre ». Elle sous-entend que pour être tranquille, il faut s’armer d’autre chose que de patience et de bons sentiments et mettre en place tout ce qui est nécessaire pour se défendre et contre-attaquer. Le conflit parait inéluctable donc autant être sûr d’avoir l’avantage…
De mon côté, j’ai tendance à penser qu’il est important, si ce n’est vital, de voir plus loin que le conflit latent. Pour cela, il faut être sage, visionnaire et prêt à accepter des compromis. Cela implique :
- d’être conscient des dégâts collatéraux sur le long terme que vont entraîner nos décisions, que ce soit pour ceux qui nous entourent, nos entreprises (sociétés comme projets), l’environnement…
- d’assumer nos responsabilités et notamment celles qui nous ont conduit à cette situation
- de mettre de côté notre égo qui nous pousse généralement à avoir raison et à chercher le pouvoir, même si c’est au détriment du plus grand nombre
- de vouloir véritablement créer une relation apaisée avec l’autre.
Et peut-être avant même de parler de paix avec l’autre (si tant est que c’est bien le but réellement poursuivi), je vous invite à pardonner et à faire la paix avec vous-même.
Qui veut la paix, prépare la paix…
Sophie Herrault
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