Les 3 verbes qui conditionnent nos vies
Nos vies peuvent se résumer au travers de trois mots : Être, Faire et Avoir.
Ces trois verbes contiennent à eux seuls tout ce qui constitue notre quotidien, nos pensées, nos expériences, nos motivations, nos émotions… Ils sont à l’origine de notre passé et de notre présent et déterminent notre futur. Ils sont interreliés et interdépendants et sont souvent présentés sous la forme d’un triangle.
Dans quel ordre d’importance les classez-vous ?
Le triangle Être, Faire et Avoir
Il y a en effet une grosse différence entre :
- « avoir un enfant », « élever un enfant » et « être parent »,
- ou « avoir un compagnon/une compagne », « vivre avec un(e) partenaire » et « être amoureux/se »,
- « avoir un travail », « faire un travail » et « être travailleur »,
- « avoir confiance », « faire confiance » et « être confiant »
- …
De façon assez spontanée, beaucoup d’entre vous pensent qu’il faut Avoir pour Faire et enfin Être. Ce qui se traduit par :
- « Dès que j’aurai de l’argent, je ferai ce que j’aime et je serai enfin heureux. »
- « Quand j’aurai confiance en vous, je vous délèguerai ces dossiers et je pourrai être plus disponible pour d’autres choses. »
- « J’ai du temps pour faire une méditation, ce qui me permettra d’être plus serein après. »
Le besoin de posséder peut paraître sécurisant et nous pousser à agir pour obtenir ce que nous voulons, mais il ne fait que renforcer nos attentes, nos frustrations, notre égocentrisme et notre égoïsme. Il nous pousse dans un sentiment de bonheur éphémère et illusoire.
Ouvrir la porte du bonheur
Pour ouvrir la porte du bonheur, il faut tourner la clé de la vie dans l’autre sens : Être conditionne ce que nous allons Faire ce qui nous permettra alors d’Avoir.
- « Je suis confiant dans le fait que tu peux te débrouiller avec ce dossier, je te le délègue et j’ai ainsi plus de disponibilité pour nos clients. »
- «Dès que je suis heureux, je partage mon bonheur et j’attire à moi des amis qui me ressemblent. »
- « Je suis généreux, je donne ce que j’ai (mon temps, mon argent, ma bonne humeur…) et je reçois des aides inattendues qui me permettent d’avoir accès à des choses auxquelles je n’aurais pas pu prétendre autrement. »
- …
Seul l’état d’Être vous donnera accès à la plénitude, vous permettra de vous reconnecter à vous-même dans les périodes difficiles.
Le Faire devient la passerelle qui vous fait évoluer et agir conformément à vos valeurs, à votre identité profonde. Vos actions sont alors remplies de sens.
Quel que soit l’ordre que vous allez choisir, vous attirez à vous toujours plus de ce sur quoi vous vous focalisez, de ce que vous transpirez : de la frustration, de la colère, de l’attente, de la peur… pour ceux qui cherchent à tout prix à avoir (et qui n’obtiennent pas toujours malgré tout leurs efforts) ; de la sérénité, de la joie, de l’amour, de l’amitié pour ceux qui savent que la clé du bonheur se trouve en eux-mêmes.
On ne peut rien trouver que l’on ait en soi.
Jacques Attali – Au-delà de nulle part
Et vous, comment voyez-vous la vie ? Je vous invite à commenter et partager.
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