Interview de Fabien Thomas, coach en image et relooking

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Ce que vous allez découvrir dans cette vidéo :

  1. Quels sont les styles vestimentaires ? (1’01)
  2. Quelles sont leurs influences sur nos vies ? (3’00)
  3. L’imposture dans la posture (4’13)
  4. 3 conseils pour être soi-même (8’58)

Interview de Fabien Thomas, personal brander (www.supermouton-style.fr) par Sophie Herrault – coach en motivation et intelligence émotionnelle et romancière (www.livre.sophieherrault.fr) En partenariat avec TV sur Erdre

Sa démarche : Vous permettre d’accueillir, de découvrir et d’incarner votre ADN personnelle


Quels sont les styles vestimentaires ?

Sophie Herrault : Bonjour à tous ! Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir d’interviewer Fabien Thomas. Fabien bonjour.

Fabien Thomas : Bonjour Sophie.

Sophie Herrault : Fabien est personal brander. Pour ceux qui se poseraient la question, pour résumer c’est de retrouver votre identité, ce qui fait votre ADN, à la fois à l’intérieur mais aussi à l’extérieur.

Fabien Thomas : C’est tout à fait ça et sachant qu’aujourd’hui, je souhaite que ça puisse être incarnée par la tenue vestimentaire qui est actuellement plutôt uniformisée, conformisée en société.

Sophie Herrault : Justement, on est en train de parler de la tenue vestimentaire. Il existe différents styles vestimentaires. Est-ce que tu peux en citer quelques-uns ?

Le style vestimentaire Traditionnel

Fabien Thomas : Alors il en existe plusieurs effectivement. Celui que l’on voit le plus quotidiennement est le « traditionnel » avec des valeurs sûres en termes de communication non verbale telles que la couleur bleu marine qui va annoncer effectivement le sens des affaires, le conformisme, les conventions tels qu’on les connaît. Donc les gens ne se rendent plus compte aujourd’hui qu’en portant du bleu marine on transmet effectivement une confiance dans le sens des affaires même si vous n’avez finalement pas quelqu’un de fiable en face de vous.

Sophie Herrault : Avec quelque part, l’idée que « je suis dans la norme »…

Fabien Thomas : Je suis dans la norme donc je suis rassurant de façon non verbale même si effectivement au final je n’ai ni la compétence, ni l’envie, ni l’honnêteté pour entreprendre l’affaire correctement.

Le style vestimentaire Chic-Décontracté

Sophie Herrault : J’ai souvenir lors d’une conférence j’avais suivie avec toi parlant des styles vestimentaires qu’il y en avait un je crois qui s’appelait « chic décontracté » ?

Fabien Thomas : Voilà, il y avait également le « sporty » avec deux possibilités : soit effectivement décontraction type port d’un jean classique chemise basket qu’on va retrouver dans le quotidien de beaucoup et on peut l’agrémenter de façon plus business en l’adoptant avec une veste de costume, un blazer, une chemise…

Sophie Herrault : Des lunettes de soleil par exemple ?

Fabien Thomas : Voilà. On peut rajouter, mais on partirait peut-être même sur un autre style également avec une notion de d’alluring (*) dans le sens où la paire de lunettes peut donner un côté plus charme, plus fatale.

Sophie Herrault : On vient d’évoquer ensemble les styles vestimentaires, à la fois sur le style lui-même et puis sur le fait que les couleurs avaient aussi une codification.

Fabien Thomas : Complètement.

Quelles sont les influences des styles vestimentaires sur nos vies ?

Sophie Herrault : Tu as commencé à évoquer le sujet mais quelle influence cela va avoir à la fois sur notre quotidien et sur la façon dont les gens vont nous appréhender ?

Fabien Thomas : Et bien tout simplement, ils vont être naturellement rassurés. Quelqu’un arrive avec un dress code (**) parfait qui correspond au métier, l’habit fait le moine aujourd’hui, ça va aider clairement dans un premier temps à une meilleure écoute, à une rencontre plus fluide, on a le sentiment de faire partie de la même communauté, d’avoir accès à la bonne personne pour effectivement ce qu’on souhaite acheter en termes de produit ou de service. Après il faut effectivement aller plus loin puisque je pense qu’effectivement aujourd’hui on uniformise une société afin de valoriser plus l’intelligence artificielle à venir en détruisant l’intelligence émotionnelle. Donc mon métier aujourd’hui c’est de pouvoir faire en sorte que les gens soient de nouveau vivants. D’ailleurs, dans mes relookings je ne fais pas « avant – après ». Je pars d’une personne qui est potentiellement morte sans le savoir et le but c’est de la rendre vivante en pleine capacité de ses moyens et de sa beauté.

L’imposture dans la posture

Sophie Herrault : Alors justement, tu as donné une conférence dont le thème m’a beaucoup interpellée. Tu parlais de posture et d’imposture, voire d’imposture dans la posture. Alors qu’est-ce que tu entendais par là et finalement est-ce que nous ne sommes pas tous concernés ?

Sortir du triangle de Karpman

Fabien Thomas : Alors on est tous concernés dans le sens aujourd’hui, il y a ce fameux triangle de Karpman qui annonce soit le fait d’être une victime en société, soit éventuellement d’être sauveur de la société, voire du monde entier, et également un positionnement de bourreau. Donc plus je dirais ce pervers narcissique qui va à un moment donné être dans l’abus de pouvoir et l’abus de confiance. Et aujourd’hui on a tous une vocation particulière qui n’est peut-être pas forcément la bonne avec une volonté de contrôle, d’ego et de résistance par rapport à ce qu’on entreprend dans sa vie professionnelle, sociale ou privée. J’invite plutôt à s’abandonner et à accueillir ce qui est prévu pour soi sans peur, ce qui demande une introspection forte et pas mal d’audace dans une société qui aujourd’hui est plutôt stagnante et se rassure derrière des processus sécuritaires forts.

Sophie Herrault : Si je devais le résumer assez simplement c’est privilégier l’être au lieu du paraître.

Fabien Thomas : C’est ça.

Sophie Herrault : Aujourd’hui on cherche à être dans le paraître et c’est d’aller plutôt vers ce qui nous correspond vraiment à l’intérieur.

Bien utiliser le triangle du savoir, savoir-faire et savoir-être

Fabien Thomas : C’est ça. Il y a un autre triangle qui est effectivement le savoir, le savoir-faire et le savoir être. Aujourd’hui on utilise souvent la connaissance pour se l’approprier et la recracher auprès d’un public en se disant « regardez comme je suis formidable, je connais tout »

Sophie Herrault : La confiture sur la tartine…

Fabien Thomas : C’est ça ! Et ça, on en bouffe en ce moment c’est très actuel et des gens sont là « Whaow, c’est formidable ! » mais en même temps pour moi c’est un feu de paille. Derrière tu as des gens qui font « bêtement » ou consciemment/inconsciemment pour avoir le minimum syndical en termes de salaire ou de positionnement social et en oublient totalement d’être ce qu’ils sont en toute honnêteté en toute vérité, avec épanouissement. Ce qui veut dire que derrière les gens s’obstinent aujourd’hui dans l’imposture pour finalement instrumentaliser du personnel, son compagnon, sa compagne… bref prendre le pouvoir. Aujourd’hui clairement il est grand temps, non pas d’être révolté et de montrer du doigt en jugeant l’imposture, mais de trouver la bonne posture et pouvoir effectivement créer sa propre révolution par le bas. Ce qui veut dire que demain, on peut commencer à changer les choses au niveau de son cadre personnel, privé ou social.

Respecter le cheminement de chacun

Sophie Herrault : On parle de changer les choses, pour finalement assumer qui on est, ce n’est pas forcément simple pour tout le monde.

Fabien Thomas : Non et il faut respecter effectivement le cheminement de chacun. C’est-à-dire qu’aujourd’hui si la mode est de se baiser les uns les autres et que moi j’invite à effectivement s’aimer les uns les autres, il ne faut pas que ce soit une dictature inverse ! Il va falloir à un moment donné inverser les pendules de l’horloge et amener les choses là où les gens en sont. Donc ça veut dire à un moment donné je pense, qu’être intelligent c’est également s’adapter au moment propice pour que ça ne soit pas violent dans l’autre sens.

Sophie Herrault : Que chacun suive l’évolution à son propre rythme.

Fabien Thomas : C’est ça. Après par contre, je ne dis pas que ça ne fait pas quand même un peu de casse. A un moment donné, on ne peut pas non plus maintenir un faux-self. C’est-à-dire qu’aujourd’hui vous avez des gens en profession qui sont par exemple dans un faux self pensant bien faire

Abandonner le faux-self

Sophie Herrault : Ce qu’on appelle faux-self, c’est une apparence qui ne nous correspond pas.

Fabien Thomas : C’est ça. Donc le faux-self, c’est quelqu’un effectivement qui est dans une posture qui n’est pas la sienne qui n’a pas forcément la compétence ou qui s’obstine à l’avoir et qui n’est pas là pour ça, avec le costume qui va avec ; une autre personne en face qui pense faire le nécessaire pour sortir du faux-self mais qui finalement va le maintenir en pensant avoir bien fait les choses et qui va rester dans son faux-self. Donc au final, c’est le serpent qui se mord la queue. Donc si j’ai effectivement un point à apporter, c’est que dans tous les cas, dans mes accompagnements, dans mes transformations, il y a forcément un point de casse. Sauf que je n’oblige pas la personne à briser la vitre mais naturellement elle aura envie de le faire en toute confiance.

Sophie Herrault : Oui, parce que c’est important de dire que si ça doit se faire, ça se fera parce que ça vient de l’intérieur et que c’est le bon moment.

Fabien Thomas : Exactement. Et j’utilise un terme fort par rapport à ça même si celui-ci peut choquer, pour moi c’est un exorcisme profond et donc dans l’exorcisme ça peut être violent comme partir également très en douceur, se révéler très en douceur.

3 conseils pour être soi-même

Sophie Herrault : Pour les personnes qui auraient envie d’être dans une vraie posture, quelque chose qui leur correspond vraiment, est-ce que tu aurais des conseils à leur donner ?

1. Ralentissez pour vous retrouver !

Fabien Thomas : Pour moi, il y a trois facteurs qui sont essentiels aujourd’hui c’est de ralentir…

Sophie Herrault : Ralentir dans quel sens ?

Fabien Thomas : Ralentir globalement, ralentir pour à un moment se retrouver. Ça veut dire arrêter d’être dans l’affolement qu’on nous impose dans cette immédiateté et de de ralentir pour pouvoir accueillir les joies comme les peurs. Et dans un premier temps, ça va être les peurs et effectivement de les accueillir avec beaucoup d’amour et non pas de les refouler.

Sophie Herrault : Ralentir pour pouvoir être dans la posture d’écoute.

Fabien Thomas : Exactement.

2. Renoncez à votre volonté

Fabien Thomas : Ensuite c’est renoncer à sa volonté. Donc ça veut dire aujourd’hui à un moment donné, quand on devient de plus en plus intuitif, vous étiez plombier et demain on va vous dire finalement peut-être que vous êtes chanteur et qu’il va falloir y croire. Tout ça peut prendre du temps par contre. Ce que l’on ne maîtrise pas, c’est la notion de temps. D’ailleurs elle diffère entre notre espace temporel sur terre et le cosmos.

3. Acceptez le changement

Fabien Thomas : La troisième posture pour moi essentielle, c’est d’accepter le changement.

Sophie Herrault : La partie la plus difficile !

Fabien Thomas : Sauf que à moment donné si vous faites tout ça, il y a une zone de magie qui va se découvrir là où vous pensiez que la zone de confort était celle qui vous était idéale. Mais il y a un intervalle entre la zone de confort et la zone de magie, c’est la zone où tout est possible, ce qui veut dire des moments de joies, de peines, des épreuves, des réussites comme des échecs. Je suis convaincu, et ce n’est pas moi qui le dis beaucoup d’autres l’ont dit : je prendrai Chaplin qui disait que du chaos naissait les étoiles. Dans tous les cas, si on fait toujours ce qu’on a toujours fait on aura toujours ce qu’on a toujours eu. Donc j’invite clairement à une audace avec des actions inspirées et pour être inspiré, il faut développer l’intuition.

Sophie Herrault : Pour vous qui auriez envie d’en savoir plus et surtout de bénéficier d’un accompagnement parce qu’on sait bien que la transformation n’est pas toujours aussi simple, Fabien est à votre disposition.

Fabien Thomas : C’est moi !

Sophie Herrault : Où est-ce que les gens peuvent te retrouver s’ils veulent plus d’informations ?

Fabien Thomas : Alors les gens peuvent me retrouver forcément sur internet, on va retrouver le site internet www.supermouton-style.fr. On va me retrouver également sur les réseaux sociaux type Instagram, Facebook, Linkedin. Voilà pour les principaux mais globalement je ne suis pas caché et vous trouverez facilement !

Sophie Herrault : En tapant « super mouton », vous allez forcément tomber sur Fabien Thomas.

Fabien Thomas : C’est ça, avec cette fameuse base line qui est :« Ne sois plus un mouton, deviens super mouton ». Donc prendre conscience de ta beauté et de tes compétences et d’en faire profiter les autres avant tout. Mais si tu ne te sauves pas toi-même, ça va être très compliqué de vouloir sauver la planète entière !

Sophie Herrault : Un grand merci pour cette interview. Et pour vous, chers auditeurs, je vous dis à très bientôt. Bye !

Tout savoir sur Fabien Thomas (Super Mouton)

(*) séduisant – (**) code vestimentaire

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