Dans notre quotidien où tout doit être fait plus vite et mieux, gérer son temps devient une priorité, un véritable casse-tête et une source de stress. Pourquoi avons-nous tant de mal à gérer notre temps ?

Premier paradoxe : nous avons deux façons de percevoir le temps. La première concerne le « temps physique », le temps affiché par les horloges. Il nous donne des références (passé, présent, futur) et peut se quantifier. C’est le temps des rendez-vous, des échéances, des souvenirs et des projets. C’est celui qui permet de prendre conscience des changements qui ont eu lieu ou non. Mais nous avons aussi un « temps psychologique », ou temps subjectif, qui dépend de chacun de nous et de la part émotionnelle en jeu. Ainsi, l’ennui nous fera paraître le temps plus long et l’intérêt pour ce que nous faisons le raccourcira.

En tant qu’être humain, nous avons créé une échelle du temps dans laquelle se retrouvent le passé (ce qui n’est plus), le présent (ce qui est) et le futur (ce qui n’est pas encore). Second paradoxe : le présent est à la fois le résultat et l’origine de ce qui se passe dans notre vie. Beaucoup disent que le passé détermine le présent. Or les neurosciences ont prouvé que le futur impacte plus le présent que les expériences passées.

Comment concilier ces paradoxes ?

Transformez ces contradictions en les rendant cohérentes :

  • Faites en des amies en invitant chacune à avoir une place dans votre vie, une vraie place choisie et non subie.
  • Planifiez du temps pour réfléchir à l’avenir et à ce que vous voulez être/faire/avoir ; du temps pour agir et… du temps pour ne rien faire !

Le temps est comme l’argent, il faut en investir pour en gagner.
Sophie Herrault

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