Les émotions qui nous dominent
La Vie s’appelle ainsi parce qu’elle est source d’émotions qui nous poussent à agir et à participer à ce mouvement de changement permanent. Nous ne sommes cependant pas tous égaux dans notre relation à la vie. Généralement, nous avons une émotion dominante qui guide nos choix et nos actes : la peur, la colère, le désespoir, la sérénité… avec pour conséquence d’être tétanisé(e), de combattre, de fuir ou de rechercher des solutions qui vont à la fois nous préserver mais également prendre en considération l’environnement et les personnes qui le composent.
La peur de de mourir
Elle se traduit de plusieurs façons. Certains vont préférer nier la dégradation de leur corps (communément appelé vieillesse) et le fait qu’ils vont être amenés à disparaître. Ils font comme si la vie était éternelle et reportent toutes les décisions qui pourraient leur rappeler cet état de fait, comme faire un testament, déménager dans un logement de plein pied, porter des lunettes, accepter ses cheveux blancs… D’autres, en conscience du temps qu’il leur reste à vivre, vont à l’inverse chercher à remplir au maximum cette vie qu’ils trouvent si courte en cherchant à réaliser le plus d’expériences possibles dans un minimum de temps sans prendre le temps d’écouter leurs ressentis physiques et émotionnels.
La colère face aux injustices de la vie
Parfois, c’est la colère qui domine notre quotidien. C’est le cas quand vous avez l’impression d’être l’objet d’injustices, que les autres prennent la place que vous mériteriez, que vous n’êtes pas respecté(e)… Vous choisissez de vous battre continuellement avec le risque parfois de tirer aussi sur les personnes qui vous soutiennent ou qui se trouvent simplement sur votre passage.
Le désespoir face aux épreuves de la vie
Quand les évènements qui vous arrivent sont trop pesants, vous pouvez être amené à déclarer forfait, vous replier sur vous-même ou choisir d’officialiser une posture de victime et d’installer cet état de façon durable. Vous choisissez alors de subir la vie : tout ce qu’elle vous apportera sera vécu avec cette idée que vous ne pouvez rien changer, ni maintenant, ni plus tard.
La sérénité dans chaque instant de la vie
Quand vous avez fait la paix avec vous-même et avec les autres, vous êtes en mesure de développer une certaine confiance en la vie. Vous voyez alors l’ensemble des évènements qui se présentent à vous comme des opportunités d’apprentissages, d’évolution même si (et surtout si) des émotions désagréables viennent compromettre cet état d’esprit. C’est ce qui vous permet de vivre chaque moment comme un cadeau (parfois mal emballé) et de ressentir de la sérénité face aux épreuves que vous devez traverser.
Comment réagir pour retrouver de la sérénité ?
1. Développez votre intelligence émotionnelle
Toutes les émotions sont des messagers à prendre en considération. Il existe de nombreux ouvrages de référence qui vous permettront de mieux les comprendre et de pouvoir agir en conséquence. Je vous recommande à ce sujet le livre de Jacques Regard : « Manuel de gestion des émotions ».
2. Développez votre intelligence intra-personnelle
C’est en apprenant à mieux comprendre qui vous êtes, vos motivations, vos besoins, vos valeurs, vos forces et faiblesses que vous serez le plus apte à faire face à toutes les situations de la vie. Avoir confiance en vous, c’est par ricochet pouvoir faire confiance aux autres et avoir la certitude que quoi qu’il arrive, vous saurez y faire face. Vous pouvez accélérer votre développement personnel en faisant appel à un coach (si vous voulez prendre RDV avec moi, cliquez ici !).
3. Développez votre intelligence relationnelle
Les autres sont là pour nous faire grandir et évoluer. Ce sont de formidables informateurs sur tout ce que nous avons à travailler nous-même car ils ont un rôle de miroir : ce que vous leur reprochez est d’abord inscrit en vous-même. En portant un regard différent sur la relation que vous avez avec les autres, vous trouverez plus facilement le chemin de la sérénité, découvrirez que la richesse est avant tout humaine et qu’elle se niche dans nos différences.
La vie est un bien perdu pour celui qui ne l’a pas vécue comme il l’aurait voulu.
Mihail Eminescu (poète roumain, 1849-1889) – Le prince bleu
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