La colère est une émotion pour laquelle nous avons généralement une attitude ambigüe : elle est légitime, salvatrice mais souvent mal perçue quand elle s’exprime. Que devons-nous faire de nos colères ? Quels rôles jouent-elles ?

Chaque émotion nous délivre un message d’action. Signe de protestation, de refus d’une frustration, d’une blessure, d’affirmation de soi ou d’autonomie, cette émotion universelle sert à nous protéger, à défendre notre territoire ou ce qui nous est cher. La colère va se manifester quand une personne va par exemple violer une valeur importante à nos yeux (le respect, la liberté de faire…).

La colère est cependant inadaptée dès lors qu’il y a un décalage disproportionné avec la situation. Très souvent dans ce cas, elle cache une peur (peur du regard des autres, peur de manquer…)

Quand elle se présente, je vous invite à utiliser la communication non violente pour vous respecter et vous faire respecter :

  • Observer sans faire de jugement
  • Dire ce que l’on ressent (l’émotion qui est présente)
  • Identifier ses besoins
  • Formuler ses demandes

Par exemple : « Quand tu me donnes un rendez-vous et que tu arrives avec plus d’une heure de retard, je ressens de la colère car je ne me sens pas respecté(e). J’ai besoin de pouvoir organiser ma journée pour réaliser un certain nombre de tâches importantes pour moi. Je te demande de me prévenir de ton retard la prochaine fois. »

 

Gardez votre calme ; la colère n’est pas un argument.
Daniel Webster

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