Chacun de nous connaît dans sa vie la douleur physique (sensorielle) ou psychologique. C’est une expérience désagréable et plus ou moins intense. La douleur est une messagère (au même titre que l’émotion) pour nous avertir que quelque chose perturbe notre corps ou notre esprit. Il est intéressant de rechercher ce qui est à l’origine de ce dysfonctionnement pour espérer traiter durablement le problème. Pour autant, il existe un outil issu de la PNL (Programmation NeuroLinguistique) qui permet de réduire dans de nombreux cas la sensation de douleur. Cela a fait ses preuves sur des douleurs liées aux entorses, aux lumbagos, aux maux de tête, au stress et aux sensations de déprime.

Faites cet exercice de visualisation :

  1. Notez la douleur: donnez une note de 0 à 10 à l’intensité de la douleur que vous éprouvez (0 : aucune douleur ; 10 douleur maximale ressentie).
  2. Imaginez que vous pouvez vous représentez la douleur devant vous (sous forme d’image, de son…): A quoi cela ressemble-t-il ? Répondez spontanément, prenez les informations que votre cerveau vous livre intuitivement. A quelle distance se trouve votre représentation (20 cm, 1 mètre…) ? Est-ce un film ou une image ? En noir et blanc ou en couleurs ? Y a-t-il du bruit ? Comment qualifiez-vous ce que vous entendez (agréable, grinçant, angoissant…) ? Est-ce que cette représentation dégage de la chaleur, du froid ?
  3. Jouez avec cette représentation jusqu’à ce qu’elle devienne agréable à visualiser, entendre, toucher : transformez ce qui est pesant, douloureux en ballon gonflable, en plumes, en petit pois vert, en peluche ; modifiez l’image avec des couleurs que vous aimez ; changez la musique pour entendre un air que vous aimez…
  4. Imaginez-vous réduire puis faire disparaître cette nouvelle représentation : en diminuant sa taille, en l’éloignant, en soufflant dessus en l’avalant ! Peu importe du moment qu’elle n’est plus dans votre champ visuel.
  5. Notez la douleur: faites le point sur votre ressenti et redonnez une note entre 0 et 10. Vous pouvez refaire l’exercice autant de fois que vous le souhaitez jusqu’à ce que la douleur s’en aille ou soit acceptable. Les représentations qui vous viendront par la suite seront généralement différentes des précédentes.

 

Attention : même si vous ne ressentez plus la douleur, cela ne vous a pas soigné pour autant. Consultez un médecin (si ce n’est déjà fait) et continuez à prendre soin de vous en faisant attention à ce qui vous faisait mal jusqu’ici.

 

Chaque douleur est une mémoire.
Eric Fottorino – Un territoire fragile

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