Quand le changement est en cours et non terminé…
Vous avez sûrement déjà connu des situations nécessitant un changement parfois radical (suite à un accident, un ras-le-bol, une prise de conscience…) et vous avez commencé à entreprendre des actions en ce sens. Pourtant, arrivé au milieu du gué, pourquoi est-ce si difficile à gérer ?
Nous sommes faits pour vivre des états d’équilibre
Le changement consiste donc à passer d’un état d’équilibre souvent insatisfaisant à un autre état d’équilibre qui, idéalement, vous convient mieux. Entre les deux se trouve un espace-temps dans lequel vous allez perdre tous vos repères et vos automatismes. Vous allez apprendre de nouvelles choses, mettre en place de nouveaux comportements, devoir réagir à de nouvelles situations et affronter vos peurs. La peur de l’inconnu est celle qui crée le plus de stress. Elle vous place dans une situation extrêmement insécurisante où vous ne pouvez pas toujours anticiper ce qui va vous arriver.
Que faire quand la situation empire
Quand nous sommes engagés dans un processus de changement et que nous sommes « au milieu du gué », très souvent, nous vivons une situation pire que celle que l’on vient de quitter. Nous sommes bousculés et brassés émotionnellement. Nous devons gérer des situations « complexes » parce que nouvelles, nous y laissons du temps et de l’énergie pour continuer à avancer alors même que les résultats espérés ne sont pas encore au rendez-vous. Quand vous serez à ce stade du changement, souvenez-vous de l’histoire suivante : quand votre linge est sale et que vous le frottez dans l’eau savonneuse pour le laver, l’eau devient grise et opaque ; mais au final quand vous ressortez vos affaires de l’eau, elles sont propres et vous pouvez jeter l’eau sale…
Changer un peu fait mal. Changer beaucoup ne fait pas beaucoup plus mal.
Philippe Bloch – Ne dites plus jamais bon courage !
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