Je vous accompagne à oser être vous-même avec audace, authenticité et un brin de spiritualité.
Dans cette vidéo, je vous partage un moment de vie, de ceux qu’on préfèrerait ne pas connaître …
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Ce que vous allez découvrir dans cette interview

Encadrement des jeunes – Pour interagir intelligemment avec eux
1) La façon dont je réagis à un deuil récent
2) Le défi des 21 jours de la résilience

Bonjour à tous et bienvenue sur la chaîne YouTube Sophie Herrault générateur de possible.

Je m’appelle Sophie Herrault, j’accompagne les personnes à oser être elles-mêmes avec audace et authenticité et un brin de spiritualité. Donc aujourd’hui, je voudrais vous faire part d’un témoignage personnel. J’ai tendance dernièrement plutôt à vous proposer des interviews avec des experts dans leur domaine sur des thématiques qui me tiennent à cœur.

Aujourd’hui, ça va être plutôt moi. Plutôt moi et un petit partage d’expérience. Il y a à peu près 3 semaines, j’ai vécu le deuil d’une relation, une relation qui était, enfin ça faisait plusieurs années, elle était importante pour moi, précieuse, riche. C’est une relation qui m’a vraiment fait grandir, qui, j’ai encore de l’émotion dans la voix, vous l’entendez bien ? Et c’est justement tout le thème de cette vidéo, la gestion du deuil. Donc je je voulais vous vous partager en fait ce que j’ai expérimenté parce que j’ai eu des retours de gens qui me connaissent et qui m’ont dit « Waouh, Sophie, tu traverses ça d’une façon et ça mérite le partage. » Alors en fait, depuis l’annonce de l’arrêt cette relation, je ressens plutôt de la sérénité. Ça peut paraître assez particulier, mais il y a quelque chose en moi qui est aligné, qui me laisse penser que tout ça c’est juste, c’est profondément juste pour la personne comme pour moi-même, que c’était un temps aussi justement pour dont on avait besoin tous les deux pour se retrouver, chacun soi avec soi, chacun soi avec l’autre et aussi pour pouvoir avancer sur tout un tas d’autres sujets qui en fait étaient devenus bloquants au cœur même de la relation. Donc c’est en fait avec une grande sérénité que j’aborde ce deuil.

Je pense que c’est loin d’être le cas de tout le monde et que bien évidemment ça dépend de ce que l’on vit comme deuil parce qu’on peut vivre les deuils sur des projets. On peut vivre le deuil d’une personne qui a disparu physiquement. On peut vivre le deuil juste d’une séparation avec quelqu’un comme là c’est mon cas qui qui m’était extrêmement cher. Et on peut aussi vivre ça sereinement. C’est la deuxième fois que je vis un deuil. Là, j’ai déjà connu le décès de ma grand-mère où de la même manière je l’ai vécu extrêmement sereinement parce que c’est et je pense que je le vis aussi aujourd’hui de cette manière-là. Ces deux deuils sont en fait juste des transitions de vie, des passages, juste un chapitre qui se ferme, un autre un autre qui s’ouvre et en même temps on est dans le même livre, la même histoire et il y a une suite, il y a une suite à ça. Ma grand-mère, je continue à, comment dire, elle a encore sa présence auprès de moi et j’étais extrêmement heureuse pour elle qu’elle puisse être délivrée de quelque chose qui la retenait sur terre et et dans laquelle elle n’était pas bien. Et finalement là, dans le cadre de de la relation là dont je suis en train de faire le deuil aujourd’hui, je me retrouve avec exactement ce même état d’esprit. Et de la même manière cette même sérénité qui m’accompagne, sachant tout ça. Je voulais vous partager ça, ça me paraissait important parce que il y a plein de façons de vivre le deuil et que si vous vivez de la sérénité comme moi, il y a rien d’anormal. C’est une option parmi tout plein d’autres. C’est une option parmi la tristesse. C’est une option parmi la colère. Une option parmi tout un tas de choses. Le processus de deuil, il est là mais il peut être plus ou moins long. Les différentes étapes, les différents seuils dont le déni, la colère, la tristesse, la résignation, l’acceptation et le fait de repartir sur autre chose. Tout ça c’est là. Mais ça peut prendre beaucoup moins de temps que 3 mois, 3 ans, toute une vie. Ça peut se jouer vraiment très rapidement et de ça, je voulais pouvoir en être le témoin et vous le partager. C’est une première chose.

Et actuellement, je voulais également vous donner un mon petit truc à moi qui fait que finalement les choses se passent encore plus sereinement que si je n’avais pas mis ça en place. Je suis en train de réaliser un défi : le défi 21 jours sans pleurer. En fait, il porte mal son nom. C’est le défi de la résilience. Si je dois être exacte, c’est le défi de la résilience. Il s’agit pas de m’empêcher de pleurer pendant 21 jours parce que oui, si il y a des moments où je suis en tristesse sur la perte d’un certain nombre de choses, par exemple la perte de contact physique, de le la perte aussi de temps d’échanges, de discussions, la perte concernant une la complicité que je pouvais avoir avec cette personne. Voilà, il y a il y a un certain nombre de choses qui m’amènent à un moment donné une bouffée d’émotion. Cette bouffée d’émotion, quelle qu’elle soit, j’ai accepté en fait de l’observer. Et c’est en ça où c’est un défi de la résilience. accueillir cette émotion, la laisser me traverser et la laisser me dépasser justement pour qu’elle puisse se libérer et ne plus être enfermée à l’intérieur de moi. Ces 21 jours donc de la résilience avec cette idée de 21 jours sans pleurer. Ce n’est pas m’empêcher de pleurer comme je vous l’ai dit, mais plutôt observer à partir de quel moment j’aurais pu pendant 21 jours être dans autre chose qu’une émotion de pleur. Bon, j’en suis au jour 2 au bout de 3 semaines. Donc il y a quand même des choses qui de temps en temps font résonance, une musique, un petit mot, un post sur LinkedIn comme il y en a récemment avec pas mal de clin d’œil de l’univers que j’apprécie. Merci là-haut. En tout cas même si je suis au jour 2, je voulais quand même vous vous dire que la première fois où j’ai pleuré suite à ce deuil, ça a duré je pense à peu près une heure. La deuxième fois ça a duré une demi-heure. La troisième fois un quart d’heure. Voilà. Et finalement, la toute dernière fois où j’ai pleuré, donc c’était il y a 2 jours, ça a duré 30 secondes. C’est juste comme un hoquet, non pas un un OK de OK (pouce levé), non, même si c’est OK. Plutôt un hoquet comme un hoquet de surprise. Quelque chose voilà qui arrive par surprise mais qui repart tout aussi vite qu’il est arrivé. Et c’est là où je mesure tout le chemin parcouru. Et donc ce défi la résilience qui est en fait un défi d’observation, d’accueil, de d’acceptation de tout ce que je traverse, je me suis dit que peut-être que ça ça allait aussi vous aider, vous ou quelqu’un d’autre. Et si c’est le cas, pensez à partager la vidéo, à laisser un commentaire juste en dessous. Ça me paraissait important de vous dire tout ça et et finalement c’est peut-être aussi ce qui me permet aujourd’hui de vivre ce changement de vie de la façon la plus sereine aussi.

Si je devais résumer ce que je suis en train de vous dire,je vous dirait que « c’est » : c’est avec une apostrophe. C’est, cela est, cela est dans l’instant, cela est juste, cela est OK. Et j’ai énormément de gratitude pour tout ce qui va devenir parce que c’est une étape nécessaire, appropriée, indispensable. pour que la suite soit encore plus belle. Donc voilà, c’est mon partage du jour. J’espère juste que, si ça peut aider quelqu’un, même ne serait-ce qu’une seule personne, je crois que j’aurais accompli quelque chose de chouette. Si vous avez envie que je vous accompagne à oser être vous avec audace et authenticité, prenons contact ensemble. Moi je cache pas non plus mes faiblesses, mes faiblesses, mes blessures et tout autant ma sérénité, ma conception de la vie, ma spiritualité. Aujourd’hui, ce qui me tient, c’est la foi. La foi qu’il y a toujours quelque chose de mieux qui nous attend. Parfois de nouvelles rencontres et tout cela ne peut avoir lieu que si ces événements même désagréables sont là. Il faut que ces événements soient là pour justement nous nous permettre d’avancer encore plus vite, encore plus loin et avec encore plus d’envie d’être nous-mêmes.

Je vous quitte là-dessus. Je vous retrouverai sur une prochaine vidéo où je je pense que je vous ferai d’autres partages. Je vous dis à très vite et je compte sur vous pour votre soutien, pas forcément me soutenir moi, mais peut-être soutenir quelqu’un qui en a besoin. Je vous dis à très bientôt, recevez toute ma gratitude et à très vite pour une prochaine vidéo.

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